Saturday, June 30, 2007
Maurane - Si aujourd'hui
Je t’emmènerais tranquille de ville en île le nez en l’air
Pour retrouver l’été
Si aujourd’hui la mer devait s’évaporer
Je trouverais dans ma poche une pelle une pioche
Et je sèmerais des fleurs sur les fonds balnéaires
Et si demain matin tu cessais de m’aimer
Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non
Faut rien exagérer
Je crois seulement que j’aurais l’air
D’un casino désert, d’une chaise à l’envers
Oubliée sur une table
Je crois que j’aurais l’air assez minable
Si aujourd’hui le vent se mettait en colère
Soufflait immensément, on irait aux étoiles
Dans ma navette à voile pour voir un clair de terre
Si aujourd’hui le ciel devenait un brasier
Je te ferais flamber des soufflés d’ailes d’anges à la liqueur de miel
Et aux zestes d’orange
Et si demain matin tu cessais de m’aimer
Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non
Faut rien exagérer
Je crois seulement que j’aurais l’air
D’un casino désert, d’une chaise à l’envers
Oubliée sur une table
Je crois que j’aurais l’air assez minable
Et pourtant là tout de suite
Si je cessais de vivre
En buvant dans tes yeux
Je suis sûr que je ferais
Un fantôme très heureux
Si demain matin tu cessais de m’aimer
Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non
Faut rien exagérer
Je crois seulement que j’aurais l’air
D’un casino désert, d’une chaise à l’envers
Oubliée sur une table
Je crois que j’aurais l’air assez minable
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