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Friday, July 20, 2007
Monday, July 16, 2007
Léo Ferré - La porte
Qu'est-ce que cela peut me faire ô ma maman
D'être cet employé pour qui seul rien n'existe
Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste
Anges frais débarqués à Marseille hier matin
J'entends mourir et remourir un chant lointain
Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille
Enfant je t'ai donné ce que j'avais - travaille
Georges Brassens - Mysogynie à part
Il y a les emmerdant's, on en trouve à foison
En foule elles se pressent
Il y a les emmerdeus's, un peu plus raffinées
Et puis, très nettement au-dessus du panier
Y a les emmerderesses
La mienne, à elle seul', sur tout's surenchérit
Ell' relève à la fois des trois catégories
Véritable prodige
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou
Elle passe, ell' dépasse, elle surpasse tout
Ell' m'emmerde, vous dis-je
Mon Dieu, pardonnez-moi ces propos bien amers
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, ell' m'emmer-
de, elle abuse, elle attige
Ell' m'emmerde et j'regrett' mes bell's amours avec
La p'tite enfant d'Marie que m'a soufflée l'évêque
Ell' m'emmerde, vous dis-je
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, et m'oblige à me cu-
rer les ongles avant de confirmer son cul
Or, c'est pas callipyge
Et la charité seul' pouss' ma main résignée
Vers ce cul rabat-joie, conique, renfrogné
Ell' m'emmerde, vous dis-je
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, je le répète et quand
Ell' me tape sur le ventre, elle garde ses gants
Et ça me désoblige
Outre que ça dénote un grand manque de tact
Ça n'favorise pas tellement le contact
Ell' m'emmerde, vous dis-je
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde , quand je tombe à genoux
Pour cetain's dévotions qui sont bien de chez nous
Et qui donn'nt le vertige
Croyant l'heure venue de chanter le credo
Elle m'ouvre tout grand son missel sur le dos
Ell' m'emmerde, vous dis-je
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, à la fornication
Ell' s'emmerde, ell' s'emmerde avec ostentation
Ell' s'emmerde, vous dis-je
Au lieu de s'écrier: " Encor ! Hardi ! Hardi ! "
Ell' déclam' du Claudel, du Claudel, j'ai bien dit
Alors ça, ça me fige
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, j'admets que ce Claudel
Soit un homm' de génie, un poète immortel
J'reconnais son prestige
Mais qu'on aille chercher dedans son œuvre pie
Un aphrodisiaque, non, ça, c'est d'l'utopie
Ell' m'emmerde, vous dis-je
Jean-Jacques Goldman - À nos actes manqués
À tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
À tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
À tous ceux que je n'ai pas été
Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
À tous ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
À celles que je n'ai pas osées
À nos actes manqués
Aux années perdues à tenter de ressembler
À tous les murs que je n'aurais pas su briser
À tout c'que j'ai pas vu tout près, juste à côté
Tout c'que j'aurais mieux fait d'ignorer
Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent
Comme autant d'enfants jamais portés
À nos actes manqués
Aux amours échouées de s'être trop aimé
Visages et dentelles croisés justes frôlés
Aux trahisons que j'ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu'il aurait fallu tuer
À tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
À tous les masques qu'il aura fallu porter
À nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossibles à échanger
À nos actes manqués
Sunday, July 15, 2007
Sunday, July 08, 2007
Friday, July 06, 2007
Monday, July 02, 2007
Saturday, June 30, 2007
Maurane - Si aujourd'hui
Je t’emmènerais tranquille de ville en île le nez en l’air
Pour retrouver l’été
Si aujourd’hui la mer devait s’évaporer
Je trouverais dans ma poche une pelle une pioche
Et je sèmerais des fleurs sur les fonds balnéaires
Et si demain matin tu cessais de m’aimer
Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non
Faut rien exagérer
Je crois seulement que j’aurais l’air
D’un casino désert, d’une chaise à l’envers
Oubliée sur une table
Je crois que j’aurais l’air assez minable
Si aujourd’hui le vent se mettait en colère
Soufflait immensément, on irait aux étoiles
Dans ma navette à voile pour voir un clair de terre
Si aujourd’hui le ciel devenait un brasier
Je te ferais flamber des soufflés d’ailes d’anges à la liqueur de miel
Et aux zestes d’orange
Et si demain matin tu cessais de m’aimer
Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non
Faut rien exagérer
Je crois seulement que j’aurais l’air
D’un casino désert, d’une chaise à l’envers
Oubliée sur une table
Je crois que j’aurais l’air assez minable
Et pourtant là tout de suite
Si je cessais de vivre
En buvant dans tes yeux
Je suis sûr que je ferais
Un fantôme très heureux
Si demain matin tu cessais de m’aimer
Je n’peux pas dire que j’en mourrais, non
Faut rien exagérer
Je crois seulement que j’aurais l’air
D’un casino désert, d’une chaise à l’envers
Oubliée sur une table
Je crois que j’aurais l’air assez minable
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